PUAM – 2020 – 124 p.
Sous la direction scientifique de Sylvie Schmitt
Curieux concept que celui de l’écosystème aquatique. Curieux parce qu’il émane des sciences de la nature, concept donc scientifique à la base, qui a pourtant migré bers le droit où il a connu des adaptations justifiées par les contraintes environnementales (sauvegarder la biodiversité), économiques (protéger le marché de la pêche et des activités liées à l’eau), politique (préserver la souveraineté des Etats sur leurs eaux territoriales) et finalement juridique : concilier l’ensemble de ces intérêts divergents. La multiplicité des enjeux impose la diversité des interventions juridiques, provenant de plusieurs disciplines du droit : environnement, civil, pénal, constitutionnel, mais aussi du droit de l’Union européenne et du droit international. Reste à savoir si les régimes juridiques, issus de ces différents droits, ont su préserver les éléments fondamentaux du concept d’écosystème aquatique ou si, au contraire, ils l’ont transformé et subdivisé en autant de concepts qu’il y a de régimes. C’est là une réflexion à laquelle invite, entre autres, cet ouvrage. Sans être exhaustif, il propose en effet, à travers des études sur la protection des écosystèmes aquatiques par plusieurs branches du droit, des pistes de réflexions sur le droit existant, sur ses bienfaits et sur ses lacunes en matière de protection de l’environnement aquatique.
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