Vendredi 11 juillet 2025 – 14h – Salle du conseil
Madame Mélissa Rose Zahra BENSID
doctorante au sein de l’équipe de recherche CDPC (UMR DICE 7318),
sous la direction de Monsieur Thierry GARCIA, Professeur des universités à l’Université de Toulon, et Monsieur Éric POMES, Maître de conférences – HDR à l’Institut Catholique de Vendée,
soutiendra publiquement sa thèse en vue de l’obtention du doctorat en « sciences juridiques » sur le thème suivant :
SOLDATS AUGMENTES ET ARMES AUTONOMES. ÉTUDE COMPARÉE DES RUPTURES ET CONTINUITÉS JURIDIQUES EN DROIT INTERNATIONAL ET EN DROITS FRANÇAIS ET AMÉRICAIN
Le 11 juillet 2025 à 14h à l’Université de Toulon – Campus de Toulon – Faculté de droit – Salle du Conseil
devant un jury composé de :
Madame Catherine MAIA | Professeure des universités | Université lusophone de Porto (Portugal) | Rapporteure
Madame KIARA NERI | Professeure des universités | Université Jean Moulin Lyon 3 (France) | Rapporteure
Monsieur Louis BALMOND | Professeur émérite| Université de Toulon (France) | Examinateur
Monsieur Thierry GARCIA | Professeur des universités | Université de Toulon (France) | Directeur de thèse
Monsieur Éric POMES | Maître de conférences – HDR | Institut Catholique de Vendée (France) | Co-directeur de thèse
Résumé :
Les systèmes d’armes létaux autonomes questionnent le droit existant notamment le droit international. Pourtant, ces derniers ne créent pas de profondes ruptures juridiques. En effet, le droit est relativement flexible permettant d’intégrer ces armes nouvelles. Leur dimension autonome peut être contenue et les ruptures sont limitées. En revanche, l’autonomisation et l’humanisation de la machine la placent en concurrence directe avec l’être humain. Dans ces circonstances, les êtres humains, dont la supériorité intellectuelle pourrait être menacée, cherchent à augmenter leurs capacités physiques et cognitives jusqu’à renoncer à leur humanité. Dans ce paradigme où, la machine s’humanise et l’être humain se robotise, la valeur sacrée de l’être humain et ses droits fondamentaux sont bouleversés. Pour ces raisons, ce ne sont pas les armes autonomes qui fragmentent le droit existant, mais le transhumanisme par les conséquences ontologiques et juridiques qu’il entraîne. Une rupture qui peut cependant être modulée.
Mots-clés : intelligence artificielle, transhumanisme, armes autonomes, soldats augmentés, droit pénal, droit international et européen des droits de l’homme, droit international, droit comparé français et américain